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29/05/2013

2013 : Quelle réforme pour les retraites ?

Si elle n’en sera pas le sujet unique, la réforme des retraites sera bien évidemment au centre de la deuxième conférence sociale convoquée les 20 et 21 juin par le gouvernement. Le Medef a déjà fait valoir ses revendications auprès du Premier ministre : "Notre préconisation est d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2020 et de repousser l’âge légal de la retraite à au moins 65 ans à l’horizon 2040", a revendiqué la patronne des patrons à la sortie de Matignon le 13 mai.

Par ailleurs, les négociations sur les régimes complémentaires Arrco et Agirc conclues le 13 mars dernier par un accord non signé par la CGT ont débouché, notamment, sur un mécanisme de revalorisation des pensions inférieure à l’inflation qui aura des conséquences extrêmement néfastes pour les retraités actuels en termes de pouvoir d’achat, mais également pour les retraités futurs.

Le gouvernement n’a pas caché qu’il pourrait s’inspirer de cet accord pour la réforme des retraites qu’il va conduire dans les mois prochains. La CGT va aborder cette réforme en portant une série de propositions fortes, notamment une réforme structurelle du financement des retraites qui passe par l’augmentation des salaires, ainsi que par l’emploi et la croissance. Elle entend s’opposer à une nouvelle adaptation du système actuel qui consisterait en un allongement de la durée des cotisations ou une baisse du montant des pensions.

24/05/2013

l'Hebdo qui clic n°358

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Info n°279 : ELECTIONS PROFESSIONNELLES : NOTRE BILAN D’ACTIVITE SYNDICALE

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10:26 Publié dans Tracts | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2013

Sécurisation de l’emploi Le Sénat adopte une régression sans précédent du droit social, l’intervention des salariés est indispensable

Le Sénat vient de voter, avec une forte abstention, la loi dite de « sécurisation de l’emploi ». 
Au final du processus législatif, force est de constater qu’on est bien loin du consensus espéré par les signataires et le Gouvernement. La CGT réaffirme son opposition à cette loi, conforme aux grandes lignes de « l’ANI » du 11 Janvier 2013, inspirée directement des revendications du MEDEF.

Cette loi considère le Travail comme un coût à réduire. Elle va développer la précarité et pousser à des baisses de salaire. Elle va contribuer à dégrader davantage la situation des salariés et de l’emploi. Les statistiques économiques, avec notamment l’annonce de l’entrée de la France dans la récession, confirment les analyses de la CGT et la pertinence des exigences sociales exprimées par les salariés en lutte.

Pour la CGT, il est au contraire urgent de tourner le dos au dogme patronal qui fait du moins disant social et de la réduction de la rémunération du travail les conditions de la compétitivité.

Ce sont les salariés, par leur travail, qui créent les richesses.

Pour sortir de la crise, il est indispensable de mieux reconnaitre le travail et mieux le rémunérer.

La loi adoptée, ses conséquences vont se faire sentir et avoir des répercussions néfastes dans les entreprises et sur les conditions de travail des salariés.

Plus que jamais, la CGT continuera d’œuvrer avec les salariés pour une véritable sécurisation de l’emploi, et contre les effets négatifs de cette loi. Elle agira et prendra ses responsabilités pour conquérir une véritable sécurité sociale professionnelle. Elle invite les salariés à prendre leur place à la CGT afin d’être plus forts pour déjouer les chantages patronaux et faire entendre leurs revendications.

Montreuil, le 15 mai 2013

66_comm_150513.pdf

L'hebdo qui clic n°357

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14/05/2013

Emploi, retraites: la CGT évoque une «mobilisation» en juin

Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a rejeté lundi tout recul de l’âge de la retraite et baisse des pensions et a évoqué une «mobilisation» en juin, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre en vue de la conférence sociale des 20 et 21 juin.

Après que patronat et syndicats, reçus lundi à tour de rôle à Matignon, ont affiché leurs positions sur la réforme des retraites, M. Lepaon a prévenu: «Nous n’accepterons pas un nouveau recul de l’âge de la retraite ou une baisse du montant des pensions», jugeant qu’il fallait «élargir l’assiette du financement pour avoir des retraites qui permettent de maintenir ce lien de confiance entre les générations».

«La question du rapport de force est posée depuis quelques semaines maintenant, pas seulement en France. Il ne vous a pas échappé que la confédération européenne des syndicats (...) a appelé à une semaine d’action européenne juste avant la conférence sociale avec ce mot d’ordre qui nous va bien : +non aux politiques d’austérité en Europe+», a-t-il expliqué.

«Bien sûr qu’il y aura une mobilisation française, parce que les questions d’emploi, de salaires, de retraites sont des questions qui préoccupent les Français», «il va bien falloir que le gouvernement mette en oeuvre le programme sur lequel il s’est fait élire», a-t-il poursuivi.

Lors de la conférence sociale, «il faut qu’on discute des salaires, de l’emploi, de la question des retraites», a-t-il estimé.

Pour Thierry Lepaon, il y a un «besoin de connaître la stratégie industrielle, économique et donc sociale du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui n’est pas encore lisible».

«Nous ne céderons pas sur une stratégie d’illusion (...), par exemple sur la formation professionnelle où on nous fait croire qu’il y aurait 30 milliards d’euros de disponibles pour les privés d’emploi, ce qui est complètement faux», a-t-il prévenu.

10:56 Publié dans Cgt | Lien permanent | Commentaires (0)