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27/11/2013

Une entreprise de Reims veut reprendre Isoplas, près du Havre

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30/05/2013

Retraites, droit du travail, services publics, fiscalité: tout ce que Bruxelles veut vous faire perdre

Si la France suit à la lettre les recommandations économiques dévoilées ce mercredi par la Commission européenne, les droits actuels à la retraite, les services publics et les protections des salariés vont en prendre un sacré coup.

Revue de détail de ces changements néolibéraux qui se cachent derrière le terme politiquement correct de "réformes structurelles".

  • Retraites rognées

L'objectif assigné par Bruxelles à Paris est de ramener à l'équilibre "pour 2020 au plus tard" son système de retraites. Pour ce faire, la Commission n'édicte qu'un seul oukaze: "Eviter d'augmenter les contributions des employeurs aux régimes des retraites". En clair, il s'agirait donc de jouer soit sur les niveaux actuels des pensions, donc sur le pouvoir d'achat des retraites, soit sur les droits à la retraite à taux plein des salariés, soit sur l'âge légal (65, 67 ans?), soit encore sur l'alignement des régilmes spéciaux sur le régime général. Bref, c'est aux Français de faire les efforts. Pas touche aux cotisations des entreprises.

Réponse à l'automne lors du lancement d'une nouvelle réforme des retraites, après celles de 2003 et 2010. Avant cela, une concertation va s'engager entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors d'une conférence sociale les 20 et 21 juin.

  • Assurance chômage lessivée

La travail étant une charge et non créateur de richesse pour la Commission européenne, Bruxelles demande à la France de "doper sa compétitivité". Après l'Accord national interprofessionnel (ANI) et sa récente transposition dans la loi, voici donc un second round de flexibilisation du marché du travail hexagonal. Cette fois, les assurances chômage sont dans le viseur. Il faut "lancer en urgence une réforme de l'assurance chômage avec les partenaires sociaux pour assurer qu'elle rend attractif le retour au travail", dit la Commission. Fainéant de chômeurs!

  • Travail dérégulé

Dans la même veine, la Commission renouvelle sa demande de réforme du marché du travail et d'ouverture de certaines professions comme les notaires ou les taxis. Elle souhaite voir renforcer la compétitivité des services en agissant sur les professions réglementées via la suppression des quotas et autres restrictions juridiques. Elle préconise également de simplifier la législation sur les heures d'ouverture des magasins.

  • Règlementations chassées

Selon Bruxelles, Paris devrait aussi supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et l'électricité et ouvrir le secteur du transport ferroviaire domestique des passagers. Ce qui est déjà sur les rails.

  • Fiscalité remaniée 

Là encore, un seul mot d'ordre: tout pour les entreprises, les particuliers peuvent payer! Les services de Jose-Manuel Barroso attendent de la France une "simplification" de sa fiscalité. Soit transférer une partie des cotisations des entreprises vers l'environnement et la consommation. Mais aussi abaisser la taxe sur les sociétés, élargir la base de l'impôt sur le revenu, ramener les taux de TVA proches de la moyenne européenne...

  • Moins de services publics

La Commission européenne n'a pas abandonné son bâton austéritaire pour cogner sur l'Etat social. Après avoir octroyé "gracieusement" deux années supplémentaires pour diminuer ses déficits publics en-dessous des 3%, Barroso présente la note en imposant un calendrier précis: 3,6% du PIB en 2014 et 2,8% en 2015, après 3,9% cette année.

Ces deux années supplémentaires ne sont "pas une solution de facilité, au contraire, c'est une exigence que la France fasse les réformes indispensables", a insisté le président de la Commission européenne. Ce dernier a en tête la simplification administrative de l'Etat via la future loi de décentralisation: une occasion de gommer des missions de service public exercées par les collectivités territoriales. Les dépenses de l'Etat restent aussi sous surveillance. La baisse des déficits impose des coupes budgétaires pour 2013 et 2014, auxquelles le gouvernement français a dejà préparé les esprits.

Convergences Barroso Hollande

José Manuel Barroso ne cache d'ailleurs pas les convergences de vues entre Bruxelles et le gouvernement français ces derniers mois. Selon lui, le "message d'exigence" adressé ce mercredi à Paris "est en ligne avec les préoccupations exprimées par le président français François Hollande". Ce dernier était venu mi-mai dans la capitale belge pour rencontrer la Commission européenne. Il s'était alors engagé à poursuivre la mise en place de réformes, "non parce que l'Europe le demanderait mais parce que c'est l'intérêt de la France".

(L'humanité) S.G.

29/05/2013

Les 5 de Roanne : Criminalisation inacceptable

La CGT et ses Fédérations Santé Action Sociale et Travailleurs de l’État dénoncent avec fermeté les « attaques » envers les militants, attaques qui criminalisent l’action syndicale.

Cette criminalisation se multiplie et atteint des limites inacceptables dans une démocratie.

L’exemple des 5 de Roanne en est l’illustration. À ce titre, elle est emblématique de l’acharnement opéré sur nos militants.

Ces intimidations et multiples pressions ne sont pas dignes de notre République, ces méthodes sont très souvent celles employées dans des « régimes totalitaires » !

La CGT et ses structures ne se laisseront pas impressionnées et réaffirment leur soutien à l’adresse de leurs camarades.

Ces agissements doivent cesser et une loi d’amnistie doit être votée. Honte à vous Monsieur le Procureur ! Alors que la plainte a été retirée, les poursuites continuent, la Cour d’Appel de Lyon les condamne en les rendant responsable de rien !

Et vous vous acharnez et n’hésitez pas à venir les arrêter ce matin à leur domicile ! Pour avoir refusé de se soumettre au prélèvement d’ADN, ils sont convoqués maintenant en correctionnel le 5 novembre !

La CGT appelle le gouvernement à plus de discernement et à cesser toutes les poursuites engagées. C’est à ce prix que la République se reconnaîtra comme garante de la liberté syndicale.

Montreuil, le 23 mai 2013

2013 : Quelle réforme pour les retraites ?

Si elle n’en sera pas le sujet unique, la réforme des retraites sera bien évidemment au centre de la deuxième conférence sociale convoquée les 20 et 21 juin par le gouvernement. Le Medef a déjà fait valoir ses revendications auprès du Premier ministre : "Notre préconisation est d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2020 et de repousser l’âge légal de la retraite à au moins 65 ans à l’horizon 2040", a revendiqué la patronne des patrons à la sortie de Matignon le 13 mai.

Par ailleurs, les négociations sur les régimes complémentaires Arrco et Agirc conclues le 13 mars dernier par un accord non signé par la CGT ont débouché, notamment, sur un mécanisme de revalorisation des pensions inférieure à l’inflation qui aura des conséquences extrêmement néfastes pour les retraités actuels en termes de pouvoir d’achat, mais également pour les retraités futurs.

Le gouvernement n’a pas caché qu’il pourrait s’inspirer de cet accord pour la réforme des retraites qu’il va conduire dans les mois prochains. La CGT va aborder cette réforme en portant une série de propositions fortes, notamment une réforme structurelle du financement des retraites qui passe par l’augmentation des salaires, ainsi que par l’emploi et la croissance. Elle entend s’opposer à une nouvelle adaptation du système actuel qui consisterait en un allongement de la durée des cotisations ou une baisse du montant des pensions.

17/05/2013

Sécurisation de l’emploi Le Sénat adopte une régression sans précédent du droit social, l’intervention des salariés est indispensable

Le Sénat vient de voter, avec une forte abstention, la loi dite de « sécurisation de l’emploi ». 
Au final du processus législatif, force est de constater qu’on est bien loin du consensus espéré par les signataires et le Gouvernement. La CGT réaffirme son opposition à cette loi, conforme aux grandes lignes de « l’ANI » du 11 Janvier 2013, inspirée directement des revendications du MEDEF.

Cette loi considère le Travail comme un coût à réduire. Elle va développer la précarité et pousser à des baisses de salaire. Elle va contribuer à dégrader davantage la situation des salariés et de l’emploi. Les statistiques économiques, avec notamment l’annonce de l’entrée de la France dans la récession, confirment les analyses de la CGT et la pertinence des exigences sociales exprimées par les salariés en lutte.

Pour la CGT, il est au contraire urgent de tourner le dos au dogme patronal qui fait du moins disant social et de la réduction de la rémunération du travail les conditions de la compétitivité.

Ce sont les salariés, par leur travail, qui créent les richesses.

Pour sortir de la crise, il est indispensable de mieux reconnaitre le travail et mieux le rémunérer.

La loi adoptée, ses conséquences vont se faire sentir et avoir des répercussions néfastes dans les entreprises et sur les conditions de travail des salariés.

Plus que jamais, la CGT continuera d’œuvrer avec les salariés pour une véritable sécurisation de l’emploi, et contre les effets négatifs de cette loi. Elle agira et prendra ses responsabilités pour conquérir une véritable sécurité sociale professionnelle. Elle invite les salariés à prendre leur place à la CGT afin d’être plus forts pour déjouer les chantages patronaux et faire entendre leurs revendications.

Montreuil, le 15 mai 2013

66_comm_150513.pdf

17/04/2013

ANI : Explication en Vidéo

 http://www.youtube.com/watch?v=ecq8CkAlO0A

http://www.youtube.com/watch?v=rQe1qjqDX8Y

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