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02/04/2014

Communiqué de l’Union Départementale CGT de la Somme et de l’Union Locale CGT de la Zone Industrielle d’Amiens

Les syndicalistes de Goodyear ne sont pas des criminels

Le jeudi 27 mars 2014, cinq délégués CGT de l'entreprise Goodyear Amiens ont été placés en garde à vue suite à une plainte déposée par le syndicat CFE-CGC.

La CGT condamne avec force cette procédure qui assimile les syndicalistes à de véritables criminels.

L'intrusion de gendarmes chez les militants et les perquisitions effectuées sous les yeux de la famille sont de véritables atteintes à la dignité.

Ces actions répressives, situées dans un contexte marqué par l'examen de Titan des conditions de reprise du site, visent, avec l'aide du Ministre au "redressement productif", à intimider la CGT dans sa lutte pour le développement économique et social de l'amiénois.

Après les cinq de Roanne et les quatre du Havre, ce énième épisode judiciaire démontre la dérive d'une société qui n'hésite pas à poursuivre les militants syndicaux défendant leur emploi tout en laissant les mains libres à ceux qui détruisent des sites de production au nom du profit.

La proximité de membre de la CFE-CGC Goodyear avec la direction nous incite à penser que cette dernière n'est pas étrangère au dépôt de plainte.

Encore aujourd'hui, celle-ci n'a toujours pas acceptée le valeureux combat mené par les salariés et leur syndicat CGT pour défendre leur emploi et, ensuite, arracher le maximum de compensation.

Pour la CGT, l'instruction en cours doit être immédiatement stoppée.

Nous appelons le gouvernement à faire preuve de sagesse et de responsabilité en agissant dans ce sens, à adopter une loi d'amnistie, à en voter une autre pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d'actions collectives et à créer les conditions d'un dialogue constructif pour la réindustrialisation du site avec un maximum d'emploi.

Amiens, le 29 mars 2014

Au Havre, relaxe pour les quatre syndicalistes CGT

Le 31 mars, quatre militants CGT avaient rendez-vous au palais de justice du Havre pour entendre le verdict attendu depuis l’audience du tribunal correctionnel qui, le 21 février, les menaçait de six mois de prison ferme. Ils ont finalement été relaxés.

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Syndicalistes pas voyous, La relaxe pour les 4 du Havre

Syndicalistes pas voyous, La relaxe pour les 4 du Havre, le communiqué confédéral !

La justice a tranché et c’est avec une grande satisfaction que la CGT prend acte de la décision du tribunal correctionnel concernant les quatre militants de l’Union locale CGT du Havre.le_havre-f6efe.png

 

Ils étaient poursuivis d’une part pour avoir collé des affiches sur les vitres d’une permanence parlementaire et déboulonné la plaque de la députée lors d’une manifestation contre la réforme des retraites, et d’autre part pour avoir prétendument bousculé un huissier de justice lors d’un conflit social dans une société de courtage en assurance. Pour la première affaire, le parquet avait requis, en février dernier, deux mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende pour « vol et recel ». Pour la seconde affaire, il avait réclamé six mois de prison ferme et 500 euros d’amende. Les quatre militants CGT risquaient donc la prison.

De telles réquisitions, totalement hors de proportion avec les faits reprochés témoignent d’un acharnement antisyndical et d’une sévérité hélas trop fréquents à l’égard des militants syndicaux. C’est, entre autres, ce que sont venus dire quelque 5000 manifestants au Havre, ce lundi 31 mars au matin, à l’appel de la CGT, de la FSU, de FO et de Solidaires, et parmi lesquels se trouvaient une délégation importante de militants de Roanne ainsi que Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT.


Le tribunal a finalement relaxé nos quatre camarades pour la prétendue bousculade, les dispensant de peine pour les autres faits. C’est justice et la CGT exige des pouvoirs publics qu’ils ne prêtent pas leur concours à la criminalisation de l’activité syndicale par le patronat et les directions d’entreprises publiques ou privées.

La CGT réaffirme avec force son exigence d’une loi d’amnistie, d’une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives et d’une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.